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202309_textes poèmes

TEXTES

Gounod, Le Soir (texte A. de Lamartine)

Le soir ramène le silence.

Assis sur ces rochers déserts,

Je suis dans le vague des airs

Le char de la nuit qui s'avance.

 

Vénus se lève à l'horizon;

A mes pieds l'étoile amoureuse

De sa lueur mystérieuse

Blanchit les tapis de gazon.

 

Tout à coup détaché des cieux,

Un rayon de l'astre nocturne,

Glissant sur mon front taciturne,

Vient mollement toucher mes yeux.

 

Doux reflet d'une globe de flamme,

Charmant rayon que me veux-tu?

Viens-tu dans mon sein abattu

Porter la lumière à mon âme?

 

Descends-tu pour me révéler

Des mondes le divin mystère?

Ces secrets cachés dans la sphère

Où le jour va te rappeler?

 

Viens-tu dévoiler l'avenir

Au cœur fatigué qui t'implore?

Rayon divin, es-tu l'aurore

Du jour qui ne doit pas finir?

 

Fauré, Clair de Lune (Verlaine)

Votre âme est un paysage choisi
Que vont charmant masques et bergamasques
Jouant du luth et dansant et quasi
Tristes sous leurs déguisements fantasques.

Tout en chantant sur le mode mineur
L'amour vainqueur et la vie opportune,
Ils n'ont pas l'air de croire à leur bonheur
Et leur chanson se mêle au clair de lune,

Au calme clair de lune triste et beau,
Qui fait rêver les oiseaux dans les arbres
Et sangloter d'extase les jets d'eau,
Les grands jets d'eau sveltes parmi les marbres.

 

Debussy, C’est l’extase (Verlaine)

C’est l’extase langoureuse,
C’est la fatigue amoureuse,
C’est tous les frissons des bois
Parmi l’étreinte des brises,
C’est vers les ramures grises
Le chœur des petites voix.

O le frêle et frais murmure!
Cela gazouille et susurre,
Cela ressemble au cri doux
Que l’herbe agitée expire…
Tu dirais, sous l’eau qui vire,
Le roulis sourd des cailloux.

Cette âme qui se lamente
En cette plainte dormante
C’est la nôtre, n’est-ce pas?
La mienne, dis, et la tienne,
Dont s’exhale l’humble antienne
Par ce tiède soir, tout bas?

 

Fauré, Au bord de l’eau (Sully Prudhomme)

S'asseoir tous deux au bord du flot qui passe
Le voir passer,
Tous deux s'il glisse un nuage en l'espace,
Le voir glisser,

À l'horizon s'il fume un toit de chaume
Le voir fumer,
Aux alentours si quelque fleur embaume
S'embaumer.

Entendre au pied du saule où l'eau murmure
L'eau murmurer,
Ne pas sentir tant que ce rêve dure
Le temps durer,

Mais n'apportant de passion profonde
Qu'à s'adorer.
Sans nul souci des querelles du monde
Les ignorer;

Et seuls tous deux devant tout ce qui lasse
Sans se lasser,
Sentir l'amour devant tout ce qui passe
Ne point passer,

Sentir l'amour devant tout ce qui passe
Ne point passer!

 

Hahn, Au fil de l’eau (Albert Willemetz)

Ne file pas si vite, ô mon joli bateau, ne file pas si vite au fil de l’eau.

De la rive qui passe, on tente d’approcher,

Mais la branche se casse dès qu’on veut s’accrocher.

Au beau pays du rêve, on se croit arrivé,

Le courant vous enlève et vous fait dériver.

Ne file pas si vite, ô mon joli bateau, ne file pas si vite au fil de l’eau.

 

Fauré, Automne (Armand Sylvestre)

Automne au ciel brumeux, aux horizons navrants.

Aux rapides couchants, aux aurores pâlies,

Je regarde couler, comme l'eau du torrent,

Tes jours faits de mélancolie.

 

Sur l'aile des regrets mes esprits emportés,

Comme s'il se pouvait que notre âge renaisse !

Parcourent, en rêvant, les coteaux enchantés,

Où jadis sourit ma jeunesse !

 

Je sens, au clair soleil du souvenir vainqueur,

Refleurir en bouquet les roses déliées,

Et monter à mes yeux des larmes, qu'en mon cœur,

Mes vingt ans avaient oubliées !

 

Berlioz, Villannelle (Théophile Gautier)

Quand viendra la saison nouvelle,
Quand auront disparu les froids,
Tous les deux nous irons, ma belle,
Pour cueillir le muguet aux bois.
Sous nos pieds égrenant les perles,
Que l’on voit au matin trembler,
Nous irons écouter les merles siffler.

Le printemps est venu, ma belle,
C’est le mois des amants béni;
Et l’oiseau, satinant son aile,
Dit des vers au rebord du nid.
Oh! viens donc, sur ce banc de mousse
Pour parler de nos beaux amours,
Et dis-moi de ta voix si douce:
“Toujours!”

Loin, bien loin, égarant nos courses,
Faisant fuir le lapin caché,
Et le daim au miroir des sources
Admirant son grand bois penché,
Puis chez nous, tout heureux, tout aises,
En panier enlaçant nos doigts,
Revenons, rapportant des fraises
Des bois.

 

Fauré, La fleur et le papillon (Hugo)

La pauvre fleur disait au papillon céleste :
                — Ne fuis pas !
Vois comme nos destins sont différents. Je reste,
                Tu t’en vas !
 
Pourtant nous nous aimons, nous vivons sans les hommes
                Et loin d’eux,
Et nous nous ressemblons, et l’on dit que nous sommes
                Fleurs tous deux !
 
Mais, hélas ! l’air t’emporte et la terre m’enchaîne.
                Sort cruel !
Je voudrais embaumer ton vol de mon haleine
                Dans le ciel !
 
Mais non, tu vas trop loin ! — Parmi des fleurs sans nombre
                Vous fuyez,
Et moi je reste seule à voir tourner mon ombre
                À mes pieds.
 
Tu fuis, puis tu reviens ; puis tu t’en vas encore
                Luire ailleurs.
Aussi me trouves-tu toujours à chaque aurore
                Toute en pleurs !
 
Oh ! pour que notre amour coule des jours fidèles,
                Ô mon roi,
Prends comme moi racine, ou donne-moi des ailes
                Comme à toi !

 

Chausson, Le Colibri (Leconte de Lisle)

Le vert colibri, le roi des collines
Voyant la rosée et le soleil clair
Luire dans son nid tissé d'herbes fines
Comme un frais rayon s'échappe dans l'air

Il se hâte et vole aux sources voisines
Où les bambous font le bruit de la mer
Où l'açoka rouge aux odeurs divines
S'ouvre et porte au cœur un humide éclair

Vers la fleur dorée, il descend, se pose
Et boit tant d'amour dans la coupe rose
Qu'il meurt, ne sachant s'il l'a pu tarir!

Sur ta lèvre pure, ô ma bien-aimée
Telle aussi mon âme eut voulu mourir
Du premier baiser qui l'a parfumée

 

GounodLe Vallon (Lamartine)

Mon cœur, lassé de tout, même de l'espérance,

N'ira plus de ses vœux importuner le sort;

Prêtez-moi seulement, vallons de mon enfance,

Un asile d'un jour pour attendre la mort.

 

D'ici je vois la vie, à travers un nuage,

S'évanouir pour moi dans l'ombre du passé;

L'amour seul est resté: comme une grande image

Survit seule au réveil dans un songe effacé.

 

Repose-toi, mon âme, en ce dernier asile,

Ainsi qu'un voyageur, qui, le coeur plein d'espoir,

S'assied avant d'entrer aux portes de la ville,

Et respire un moment l'air embaumé du soir.

 

Tes jours, sombres et courts comme des jours d'automne,

Déclinent comme l'ombre au penchant des coteaux;

L'amitié te trahit, la pitié t'abandonne,

Et, seule, tu descends le sentier des tombeaux.

 

Mais la nature est là qui t'invite et qui t'aime;

Plonge-toi dans son sein qu'elle t'ouvre toujours;

Quand tout change pour toi, la nature est la même,

Et le même soleil se lève sur tes jours.

 

Fauré, Les Roses d’Ispahan (Leconte de Lisle)

Les roses d’Ispahan dans leur gaine de mousse,
Le jasmins de Mossoul, les fleurs de l’oranger,
Ont un parfum moins frais, ont une odeur moins douce,
Ô blanche Leïlah! que ton souffle léger.

Ta lèvre est de corail et ton rire léger
Sonne mieux que l’eau vive et d’une voix plus douce.
Mieux que le vent joyeux qui berce l’oranger,
Mieux que l’oiseau qui chante au bord d’un nid de mousse.

Ô Leïlah! depuis que de leur vol léger
Tous les baisers ont fui de ta lèvre si douce
Il n’est plus de parfum dans le pâle oranger,
Ni de céleste arôme aux roses dans leur mousse.

Oh! que ton jeune amour ce papillon léger
Revienne vers mon cœur d’une aile prompte et douce.
Et qu’il parfume encor la fleur de l’oranger,
Les roses d’Ispahan dans leur gaine de mousse.

 

Hahn, L’heure Exquise (Verlaine)

La lune blanche
luit dans les bois.
De chaque branche
part une voix
sous la ramée.
O bien aimée.

L’étang reflète,
profond miroir,
la silhouette
du saule noir
où le vent pleure.
Rêvons, c’est l’heure.

Un vaste et tendre
apaisement
semble descendre
du firmament
que l’astre irise.
C’est l’heure exquise!

 

 

 

 

 


Date de création : 03/08/2023 @ 14:44
Dernière modification : 21/09/2023 @ 20:46
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