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LA CHAPELLE - Histoire de l’ancienne paroisse de Sainte-Cécile…


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Vue panoramique ancienne depuis le jardin de l'ancien presbytère

 

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  Vue aérienne de 2012 montrant par l'ouest le "Champ de foire" servant de parking où ont eu lieu les fouilles archéologiques de 2011 dont on voit les traces, le pignon de la chapelle, le clocher, les transepts sud et nord et la toiture de l'ancien presbytère.
En contrebas Le Loir et le village de Port Gautier.


 

Histoire de l’ancienne paroisse de Sainte-Cécile

C'est depuis 1872, à la demande des habitants, que l'église Sainte Cécile est devenue
chapelle de Secours.

 

        Le site est vraisemblablement habité depuis l’époque néolithique. En témoignent les nombreux silex taillés découverts à proximité immédiate ou dans la vallée. Il ne serait pas étonnant qu’il y ait eu continuité de la présence humaine en ces lieux jusqu’au Moyen âge car un tel éperon rocheux permettait de facilement contrôler la circulation sur le Loir, en contrebas. Les fouilles archéologiques de 2010 et 2011 permettent de confirmer cette hypothèse.( voir les articles du site).
"La première mention écrite du bourg de Flée date de 1070, sous le nom de Floeiaco."

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        L’essentiel de nos connaissances historiques sur la chapelle Sainte-Cécile provient du fonds documentaire compilé par Ernest Laurain à partir de 1911 ( E. Laurain : auteur de chroniques d'histoires régionales, notamment le Cartulaire manceau de Marmoutier, Laval, 1911-1945, 2 volumes») , le cartulaire manceau de Marmoutier, la célèbre abbaye tourangelle, fondée à la fin du IVe siècle par le non moins célèbre évêque de Tours Saint-Martin.

        Le fait même que les documents concernant la chapelle Sainte-Cécile proviennent de ce fonds documentaire ainsi que la qualité de l’architecture du bâtiment laissent donc supposer que cette chapelle a appartenu à un moment de son histoire à l’abbaye de Marmoutier, même si nous ne disposons pas de la charte de donation à l’inverse d’autres églises paroissiales du secteur comme celles de Montabon ou de Jupilles.
       Il était en effet très fréquent aux XIe et XIIe siècles particulièrement, de confier la gestion des églises paroissiales aux moines, du fait de leur prestige, mais aussi de leurs qualités de gestionnaire. A cet égard, Sainte-Cécile est donc loin d’être un cas particulier.

       L'évêque Le Royer, en tournée dans son diocèse, meurt à Sainte-Cécile en 1296.

Au XIV ème siècle, Geoffroy de la Chapelle, évêque du Mans, achète un fief appelé Villette.

En 1434, une noble dame, se sentant proche de la mort, fait don de cinq sous de rente à la chapelle afin que l’on récite pour son âme une messe hebdomadaire, donation classique et fort courante au Moyen Age.
        Un autre texte daté de 1450 mentionne le droit de tenir une foire à Sainte-Cécile. S’agissait-il alors de la création d’une nouvelle foire, ou plus vraisemblablement de la réactivation d’une ancienne foire disparue suite à la guerre de Cent ans ? Ce texte est à mettre en relation avec le plan cadastral de 1818 de la chapelle Sainte-Cécile.
En effet, une parcelle au pied de la chapelle se nomme Vigne du Champ de Foire, ce qui nous permet de localiser le lieu même de cette foire.
 

Extrait du cadastre dit napoléonien de la Chapelle Sainte-Cécile, feuillet unique C, 1818, conservé aux archives départementales de la Sarthe. La parcelle 1 est nommée “le cimetière” tandis que la parcelle 2 s’appelle “Les vignes du Champ de foire”, matrice du cadastre dit napoléonien, cote 3P137 art. 28, archives départementales de la Sarthe.

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 Extrait du cadastre de 1818 de la commune de Flée, C feuille unique de Sainte-Cécile, cote PC1370005, archives départementales de la Sarthe. (DAO A. Guicheteau).


      Il est cependant probable que la paroisse de Sainte-Cécile était vouée à disparaître suite aux dommages des XIVe et XVe siècles, voire même à ceux liés aux guerres de religion durant la deuxième moitié du XVIe siècle.

Lors de l'assemblée des trois ordres de la province pour la révision de la coutume du Maine, en 1508, Jean Baudri, procureur, représente les paroissiens de Flée. En 1593, le village de Saint-Cécile est pillé par un détachement de l'armée royale.Un ecclésiastique, Michel Foulques ou Fouquet, auteur d'une vie de Jésus Christ nait à Sainte-Cécile au XVIème siècle.

Dès le XVIIe, le curé de la paroisse éprouve de grandes difficultés à vivre de son office, faute de paroissiens. Un texte de 1683 l’illustre bien, puisqu’il nous montre le curé de Sainte-Cécile et le curé de Flée en conflit à propos des paroissiens du hameau d’Ourne (Ce hameau est situé à environ 600m au nord de la chapelle Sainte-Cécile.) et du versement des dîmes.

En 1793, la superficie de la commune était de 300 hectares environ et le nombre d'habitants de 450.

Voici comment Le Paige, historien du XIX° siècle, décrivait la paroisse de Sainte-Cécile :

"La paroisse est arrosée au sud par la rivière du Loir, et à l'ouest par le ruisseau de Dinan. Le sol produit du froment et de l'orge et de l'avoine. il y a des prairies et beaucoup de vignes dont le vin est un des meilleurs de la province, mais les tonneaux sont petits. La cure est estimée à 400 l; il y a 400 communiants. La seigneurie appartient à Mr de Trèsve."

La paroisse était à l'époque liée au fief d'Ourne détenu jusqu'à la Révolution par la famille Maçon de Trèves et relevait de la baronnie et de la sénéchaussée de Château du-Loir, une des plus puissantes seigneuries du Maine.

Louis-Eugène Cavaignac, promu général à 42 ans, fut rappelé à Paris comme ministre de la guerre. Il écrasa l'insurrection de juin 1848 et fut nommé chef du Pouvoir exécutif avant d'être battu aux élections par le prince Louis Bonaparte. Refusant de prêter serment à l'Assemblée, il se retira à Flée où il mourut en 1857.

        Le fief d'Ourne, se trouve sur la rive droite du Dinan à 1 kilomètre au Nord-ouest du clocher.
 

Carte postale du début du 20ème siècle

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"LES GENS D'OURNE"
Ourne est une des 182 métairies fondée par ALDRIC,évêque du Mans, vers 839.
C'est ALDRIC qui fait construire près de la métairie un château important avec des fossés, un mur d'enceinte, deux tours carrées. La seigneurie d'Ourne qui rend foi et hommage à son suzerain reçoit en retour des droits « d'usaige » sur la forêt de Bersay et des droits de passage et de pacage pour les porcs, les chevaux, les bœufs, les chèvres, les moutons paissent dans les belles prairies des vallées du Dinan et du Loir.
GERVAIS,seigneur de Château-du-Loir et évêque du Mans possède un droit coutumier sur Ourne.
Deux seigneurs de ce Xlème siècle : RICHELDIS, Dame d'Ourne et GUILLAUME d'Ourne.
En 1050, Geoffroy Martel, comte d'Anjou, s'empare de Château-du-Loir. Après une résistance héroïque de sept mois, Gervais est fait prisonnier. Ourne change de suzerain. Sainte-Cécile comme Saint-Guingalois et quelques autres églises passe dans le domaine de Saint Martin de Tours. 

      FULCON d'Ourne, FURGON d'Ourne, GUILLAUME d'Ourne aux XIIème et XIIIème sièclesrendent foi et hommage au comte d'Anjou, seigneur de Château; ils ont droit d'usage sur Bersay et en retour doivent quarante jours de garde à Château-du-Loir.
 
La Maison de Bueil.Au début du XlVème siècle, Ourne appartient à ces seigneurs du petit village de Bueil, en Touraine. A l'église paroissiale Saint Pierre, ils ont juxtaposé une belle collégiale destinée à regrouper les tombeaux de la famille. Les Bueil ont été souvent des capitaines courageux. Quatre Bueil s'illustreront pendant la guerre de cent ans; deux furent des compagnons de Jeanne d'Arc....
 
Honorat de Bueil, marquis de Racan, sera un poète très connu. Les Bueil furent propriétaires des fiefs de l'Isle, de Canne, de Malitourne.  
 
Les VENDÔMOIS (aucun lien de parenté avec les comtes de Vendôme)
HUBERT de Vendômois hérita d'Ourne par son mariage avec une demoiselle de Bueil. En 1392, Jean de Vendômois hérita d'Ourne. Au début du XVème siècle, l'abbaye cistercienne de Bonlieu fut gouvernée successivement par Jeanne et Gervaise de Vendômois de la famille d'Ourne. 


La famille des MONTULAIS
En 1452, Robert de Montulais, gendre de Jean de Vendômois, est seigneur du fief d'Ourne dont les assises se tenaient parfois au presbytère de Sainte-Cécile. Sa femme Marguerite de Vendômois qui fit nombre de fondations en cette église fut enterrée « sous la lampe où les seigneurs d'Ourne ont droit de sépulture. 
En 1489, Alain de Montulais, écuyer du roi, est seigneur d'Ourne. Il fut inhumé à Sainte-Cécile. 
En 1513, Ourne appartient à Adrien de Montulais, également inhumé à Sainte-Cécile. 
Autres seigneurs d'Ourne: Pierre de Montulais (1542), René de Montulais (1575), Louis de Montulais (1602), René de la Roc (1602).

Quelques propriétaires d'Ourne ne sont pas des nobles : 
·     Léger BODINEAU, lieutenant général civil et criminel de Château-du-Loir.
·     Messire Léonard FOULLÉ en 1644.
·     Marie FLEXELLE, dame d'Ourne en 1670. 
·     Hyacinthe Guillaume AILLÉ puis Etienne FOULLÉ en 1715.
·     Vincent LEBLANC;grand audiencier de France, achète Ourne en 1720.
En 1736, il revend Ourne à un membre éminent de la noblesse du Maine, J.B. LEMAÇON de TRÈVES.
Celui-ci appartient à une famille illustre. Un de ses ancêtres était compagnon de Jeanne d'Arc. Lemaçon de Trèves est chevalier de l'ordre de St Louis. Il est colonel du régiment de cavalerie de Bourgogne. Il acquiert le château de Vouvray.
Pendant la révolution, le château appartient successivement à M.DESIGNÉ(17 messidor de l'an II), à M. VERGNIAUD, négociant à Orléans ( 26 frimaire de l'an III), à M. Pierre VOISIN de Château-du-Loir (1806). 
M. Edmond VOISIN devient propriétaire d'Ourne en 1835. Il agrandit le domaine; il achète la ferme de la Haraudière, la Richardière, des vignes, des bois...Il fait construire une partie de la maison de maître. 

 
La famille CAVAIGNAC
 
Le général Cavaignac achète Ourne en 1855. Il fait construire les communs. Il aménage le parc, fait tracer des allées dans les bois, fait construire un pont sur le ruisseau entre le château et la ferme. Il meurt en 1857. Sa veuve fait reconstruire le vieux moulin.
M.Godefroy Cavaignac, député, continue les aménagements du château. Ourne reste la propriété des Cavaignac.

Ces renseignements ont été réunis vers 1970 par les Abbés Bernard et Lemeunier puis ont été transmis en ma
irie par M. Plouzeau.

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     "Avant 1792, c'est le curé qui, dans les registres paroissiaux, notait les  grands évènements de la vie des hommes : baptêmes, mariages, décès. A ces occasions et chaque dimanche, les paroissiens se retrouvaient à l'église, conversaient entre eux à la sortie? Elle était depuis des siècles le centre de la communauté." Madeleine Benoit, Club d'histoire locale, Château du Loir, Octobre 2001.

     Devenu Ier Consul en 1799, Bonaparte entendait rassembler le pays autour de son pouvoir. Comprenant que la réconciliation du clergé réfractaire avec l'église serait longue et difficile, il s'adressa au Pape Pie VII. De plus, l'accord avec le chef de l'église serait une arme décisive contre les derniers chouans. Pour cela,il signa le Concordat avec le pape , après plus d'un an de négociations, en juillet 1801.

    Une clause du traité obligeait les communes à entretenir leur église et rétribuer leur curé. Or, les communes peu peuplées ou trop pauvres (iconeoeil.pngExtraits des cahiers de doléances du Tiers État de 1789) étaient incapables de répondre à ces exigences. C'est ainsi que le village de Sainte-Cécile liée au fief d'Ourne et celui de Quincampoix relevant de la baronnie de Château du Loir furent rattachés à Flée par le décret impérial du 1er septembre 1807. Les registres paroissiaux furent transférés à la mairie du village.

A l'époque du rattachement en 1807, Quincampoix comptait 50 maisons, Sainte-Cécile comptait 128 maisons et Flée 133.
     

Décret impérial actant la réunification de Sainte-Cécile et de Flée.

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Transcription du décret impérial :
Napoléon, Empereur des Français, Roi d'Italie et protecteur de la confédération du Rhin. Sur le rapport de notre ministre de l'intérieur notre conseil d'état entendu,
Nous avons décrété et décrétons ce qui suit
Article 1
La commune de Sainte-Cécile département de la Sarthe est réunie à celle de Flée.
Article 2
Le registres et papiers seront transférés à la mairie de Flée.
Article 3
Nos ministres de l'intérieur et de finances sont chargés de l'exécution du présent décret.

 

Signé Napoléon
Par l'Empereur le ministre


 

   Un opposant à la réunification sut se faire entendre, comme en témoigne l'arrêté préfectoral ci-dessous:

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Transcription de l'arrêté préfectoral du 9 janvier 1809
 

 

Instruit que le sieur Hervé, chapelain de l'oratoire de Ste Cécile, situé commune de Fiée, s'était opposé à ce que les.fabriciens de Flée, autorisés par Mr L'évêque, fissent l'inventaire des meubles, des ornements de la dite église de Ste Cécile, qu'il avait, à cette occasion, tenu les propos les plus injurieux tant à Mr le Maire, décoré de sa ceinture qu'à Messieurs les fabriciens, qu'enfin il avait excité, par ses discours véhéments, les anciens marguilliers et fabriciens de Ste Cécile à partager son insubordination
Vu la lettre de Mr l'Evêque par laquelle il annonce avoir retiré les pouvoirs au sieur Hervé et lui avoir interdit la célébration de la sainte messe dans l'église de Ste Cécile de Flée, il demande l'intervention de l'administration pour l'exécution de ses ordres.
Considérant que le sieur Hervé, coupable d'une double désobéissance envers son prélat et le maire de la commune organe du gouvernement, a attaqué l'ordre social dans ses bases les plus respectables.
Que si, comme citoyen sa conduite est inexcusable, elle l'est bien plus encore comme ministre de la religion sainte qui place au premier rang des devoirs la soumission aux supérieurs..
Que dans cette circonstance il a donné à ses brebis un tout autre exemple que celui qu'elles avaient le droit d'attendre d'un bon pasteur et qu'il n'a pas tenu à lui que des loyaux mais trop crédules habitants n'ayent compromis leur bonheur et leur tranquillité.
Que le coupable, dans des points aussi essentiels, eut justement été livré aux tribunaux si le respect dû à son ministère n'eut arrêté la main prête à en signer l'ordre.
Qu'il importe cependant que la décision de Mr l'Evêque soit non seulement exécutée mais encore que celui qui l'a provoquée par sa scandaleuse obstination soit pour le bien de la paix écarté des lieux où son effervescence a failli causer des troubles.
Arrêté :
Art. l' L'église de Ste Cécile sera fermée, les clés seront remises à Mr le Maire de Flée. Art. 2 Le sieur Hervé sortira dans les 24 heures du territoire de la commune de Flée et de celle de Ste Cécile y réunie, sinon il sera arrêté par mesure de haute police.
Art. 3 il sera tenu de faire connaître le lieu qu'il choisira pour sa résidence à Mr le Maire de Flée, celui-ci en donnera avis à cette préfecture.
Art. 4 Mr le Maire de la commune de Flée, Mr le Capitaine commandant de la gendarmerie en ce département soit requis de donner les ordres nécessaires pour la notification et l'exécution du présent.

 

Fait et arrêté à l'hôtel de la préfecture, au Mans, ce 9 janvier mil huit cent neuf.

 

AUVRAY

 

L’âme du passé toujours présente

L'église de Quincampoix est vendue à un particulier,  en 1824 le conseil municipal de Flée trouvant l'entretien de deux églises  dans la commune trop couteux, veut vendre Sainte Cécile, devant la protestation de la population, le Conseil municipal renoncera à cette transaction.

Un particulier ayant proposé d'acheter la chapelle, le 8 février 1930, un groupe de villageois remet au Préfet de la Sarthe une pétition signée par les habitants qui entendent empêcher, de nouveau,  le Conseil municipal de Flée de vendre la chapelle Sainte-Cécile.

Délibération du conseil municipal de Flée qui "ajourne " la vente.


Par deux fois donc, la mobilisation populaire a permis que la chapelle reste la propriété de la commune de Flée.

 

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Statue de   St Gilles.

    Les preuves d’attachement n’ont pas cessé de se renouveler et la ferveur religieuse a continué de s’exprimer : pèlerinage annuel à la Saint Gilles le 1er septembre, célébration de l’Eucharistie pour les communiants le lundi de Pentecôte, fête de la moisson le premier dimanche d’août organisée pendant cinquante ans par une association locale…Des personnes de renom ont tenté d’alerter les élus sur l’état préoccupant de la chapelle Sainte-Cécile dont le docteur Henri Goude (1909-1975), en tant que conseiller général de 1945 à 1964 puis de 1970 à 1976...

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   L’origine de la chapelle à nef unique remonterait à la seconde partie du XI° siècle ou début du XII° siècle étant donné le petit appareil et les fenêtres de la nef, d‘un style roman caractéristique des églises rurales du Maine.  Le chœur à chevet plat fut construit vers le XV° ou le XVI° et remanié plusieurs fois. Le clocher à flèche a été ajouté sur la charpente de la nef au XVII°.

   C’est au XVIII° siècle que l’église reçut trois retables. Celui de l’autel central, richement orné figure une Transfiguration. Des statues en plâtre du XIX° siècle remplacent les statues d’origine. Seul le retable de droite, le retable de Saint Gilles, porte une signature et une date : «  Le Brun fecit 1757 ». Etant de  même facture, on peut raisonnablement penser que les deux autres retables sont du même artiste.

 

  Les peintures murales sont de diverses époques : roman à l’intrados de l’arc triomphal, fin du Moyen-Âge dans la nef, époque moderne dans le chœur.

La fresque de l’ Offrande de Caïn et Abel au Seigneur, sans doute du XIII° siècle recouvre la totalité de la courbe de l’intrados et est la plus remarquable.

 

 L’église a été classée  Monument Historique le 21 décembre 1984.

Les trois retables furent classés le 23 octobre 1989.

 

L’état alarmant des couvertures et l’affaissement du clocher ont conduit la commune de Flée, dont le maire était Madame Myriam Maudet, à commander , lors du premier semestre 2005, à l’architecte en chef des Monuments Historiques, Madame de Ponthaud, une étude portant sur la mise hors d’eau et hors d’air de la chapelle. "Les documents de l'étude étaient constitués d'un relevé de la chapelle, de recherches documentaires, de réalisation de sondages dans les voutes et plafonds afin d'ausculter les charpentes, d'une analyse sanitaire, d'une réalisation d'un projet de restauration et d'une estimation des travaux proposés" (Le Lien N° 9, journal communal janvier 2006). Cette étude ayant confirmé l’état de dégradation avancée des charpentes et couvertures, une campagne de travaux portant sur l’ensemble du bâtiment a été effectuée entre janvier 2009 et avril 2010. (-voir articles : LES TRAVAUX DE RESTAURATION BATIMENT)

 

Des campagnes de fouilles archéologiques se sont déroulées sur le site de Sainte-Cécile. Les découvertes effectuées ont donné lieu à l’établissement de rapports scientifiques par le Service Régional de l’Architecture.(-voir article 2010 et article 2011 et le rapport de fouilles de l'archéologue Antoine Guicheteau.)

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Depuis 2002, l’association «  Les Amis de Sainte-Cécile », dont l’objet est de participer à la restauration et à l’animation culturelle de la chapelle Sainte-Cécile propose un programme de manifestations  à la belle saison ( concerts, soirées-contes) et accueille les visiteurs lors des Journées européennes du patrimoine en septembre.

 

   C'est dans ce cadre que l'Association a apporté son aide à la municipalité de Flée pour la création de vitraux, les vitreries très détériorées, en place avant les travaux de restauration, démontées à ce moment, ayant été provisoirement remplacées par des panneaux translucides provisoires.

   Cette aide a consisté en la constitution des dossiers pour les commissions, Bâtiments de France, DRAC, Commission d'Art Sacré et la Fondation du Patrimoine, grâce à laquelle, par souscription en ligne, les fonds nécessaires ont pu être trouvés, permettant à la mairie de n'avoir pas à financer du tout ces travaux. Les vitraux ont été inaugurés le 16 juin 2018.

(Voir article Présentation du projet)

(Voir article Inauguration des vitraux)

   

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Deux documents non datés mais en toute probabilité du milieu du 19ème siècle
donnant les listes des maires de Quincampoix et Sainte Cécile de 1793 à 1807
et de Flée de 1793 à 1850,

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Document 1846, Tableau du conseil municipal de Flée

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Document de Véronique de Lapparent-Lebas
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Date de création : 22/09/2011 @ 11:59
Dernière modification : 04/02/2024 @ 10:40
Catégorie : LA CHAPELLE
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Association  « Les Amis de Sainte-Cécile »
chez Mame Monthulé Sylviane

14 rue Saint Jacques

Château du Loir

72500 MONTVAL sur LOIR

 

Association « Les Amis de Sainte-Cécile »
L’association a pour but de participer à la restauration et à l’animation culturelle de la chapelle Sainte-Cécile.

Nous nous permettons de rappeler à nos adhérents et à notre public des concerts que nous n'avons que très peu d'aides financières pour payer les cachets des artistes et les locations de pianos, les programmes et les flyers, non plus pour le "pot" de fin de soirée.
Nous tenons au principe de l'entrée libre, mais rappelons que le chapeau à la sortie est, avec les adhésions, notre seul moyen de continuer les animations et la participation à la restauration de la chapelle. Merci de votre soutien.

 
Vous pouvez adhérer au moyen du bulletin ci-dessus. Les cotisations versées par les adhérents peuvent ouvrir droit à la réduction de 50% d’impôt prévue à l’article 200-2 du CGI (Code des Impôts). Exemple : 30€ versés = 15€ de déduction.
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